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Le blog de Thalle.

Le blog de Thalle.
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30 septembre 2005

Cherche producteur (suite)....

Tûtshitsûh entrepris donc de rejoindre son japon natal en compagnie de Tânlabith et Laouhylyachatt ...

Parvenus au Pays du Soleil Levant après un long périple, Tûtshitsûh s'installa à Sapporo et entrepris de purifier son âme des péchés qu'il avait commis depuis si longtemps et opta pour un mode de vie somme toute un peu trop sommaire pour Tânhlabith qui finit, d'une part par se lasser rapidement du bol de riz nappé de nuoc-man quotidien et, d'autre part, par constater qu'elle ne pouvait pas espérer grand-chose pour l'éducation de Laouhylyachatt....

Tânhlabith prit donc le nom de Tâkkâssûssè-Gêjuté et devint geisha de seconde zone dans les bars glauques de Sapporo où elle mit à profit son expérience parisienne au service d'une clientèle lasse des chants et massages traditionnels...

Très rapidement, elle devint la coqueluche du Sapporo-Wet-Pussycat-Club où elle prit ses quartiers avec son enfant non sans avoir remercié Tûtshitsûh qui, encore novice dans l'art d'atteindre la zen attitude de tout bon moine bouuddhiste se suicida selon la traditionnelle méthode du seppuku.

Les années passèrent et Tâkkâssûssé-Gêjuté devint propriétaire du SWPC et offrit une éducation parfaite à Laouhylyachatt, tant dans le domaine intellectuel que sexuel...

Il faut préciser que Laouhylyachatt devint une charmante jeune fille doté de ce que la nature peut offrir de mieux aux hommes comme aux femmes...

Cette particularité fit qu'elle devint également très rapidement l'objet de tous les désirs des clients du club qui la couvrirent de richesses.

Tânhlabith/Tâkkâssûssé-Géjûté qui se consacrait dorénavant uniquement à la gestion de ses affaires semblait voir se concrétiser son rêve... Laouhylyachatt était devenue une jeune fille superbe, intelligente, maîtrisant le français, le japonnais, l'anglais, l'allemand, le russe, le tchétchène. Initiée par les geishas du club à la poésie et à la musique, elle maîtrisait également les arts martiaux.

En 1985, alors que le personnel et la clientèle duSapporo Wet Pussycat Club fêtaient les dix-huit ans de Laouhylyachatt, une bande de yakusas dirigée par Tâhkânikkei-Sônhkûh (qui rêvait depuis longtemps d'avoir la main-mise sur ce club ) fit irruption et décima violemment tout le monde à l'exception de Laouhylyachatt qui n'eut la vie sauve  que grâce à son agilité qui lui permit de se dissimuler dans son gâteau d'anniversaire.

Tâhkânikkei-Sônhkûh et ses sbires violèrent les survivantes puis les achevèrent et Tânhlabith subit les assauts et humiliations

des yakusas et de leur chef avant d'être achevée à coups de katana sous le regard impuissant de sa fille nichée au coeur du gâteau...

La troupe ensuite s'ennivra à mort au milieu des restes de ce carnage barbare.

Profitant de la nuit qui était tombée et de l'état dans lequel se trouvaient les yakusas et Tâhkânikkei, Laouhylyachatt sortit de sa cachette et se saisissant d'un katana, entrepris de couper la tête de tout le monde à l'exception de Tâhkânikkei qu'elle ligota, puis, après l'avoir fait sortir de sa torpeur, coupa propprement en deux de haut en bas sans sourciller.

A l'aube, Laouhylyachatt, couverte de crème sucrée et de sang sorti du club et y mit le feu...

Un officier de marine géorgien la retrouva prostrée sur le trottoir. Il la reconnue et l'emmena à bord de son navire qui devait appareiller à destination d'Okhostk pour une campagne de pêche aux crabes.

(à suivre...)

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29 septembre 2005

Cherche producteur ....

Je recherche un producteur afin de produire (ça me paraît évident...) un film indépendant dont je pense qu'il a de grandes chances d'être sélectionné à Sundance, Berlin, Toronto, San-Sebastian, Venise et Canne.

Actuellement en phase de négociation avec de nombreux acteurs dont je tairai pour l'instant les noms afin de ne pas susciter de jalousie dans ce milieu déjà propice à ce type d'attitudes infantiles, je peux néanmoins vous révèler les grandes lignes du scénario tiré d'un roman autobiographique tchétchène méconnu de Laouhylyachatt Illyahpinn.

Née en 1977 à Grozni de père tchétchène et  de mère ouzbèkho-tchètchène, Laouhylyachatt Illyahpinn est dotée d'une anomalie morphologique extrêment peu répandue qui ne permet pas de préciser s'il s'agit d'un héritier mâle ou d'une petite bonne à tout faire.

Le père, Schouhfmoâssallâh Illyahpinn, désespéré, rejoint une confrérie musulmane ultra-radicale et clandestine qui milite pour l'indépendance de la patrie tchétchène... Alors que dans nos contrées, l'individu de base se serait ennivré à mort, Schoufmoâssallâh lui, se laisse pousser la barbe, apprend le (Très Saint) Coran par coeur et maudit son épouse et l'enfant qu'elle lui a donné...

L'épouse indigne et répudiée, Tânhlabith Yâhlaschath, après avoir essuyé les pires humiliations de la part de sa belle-famille, de sa famille et de l'ensemble du personnel hospitalier, quitte Grozni et s'installe avec son enfant dans un petit village situé à une centaine de kilomètres de la capitale, bien décidée à résister et à tout entreprendre pour assurer à la chair de sa chair un avenir qui diffèrerait du sien...

Vivant dans la plus grande humilité et discrétion, Tânhlabith suscite la curiosité et l'intêrèt de deux hommes.

Le premier, Labav Ollev, chef de district quadragénaire, communiste désabusé aux ordres de Moscou, est en poste dans ce village depuis six ans et noie son désespoir,né de son incapacité à sensibiliser les gens du cru aux bienfaits de la doctrine du parti, dans de la vodka de mauvaise qualité...

Le second est un français de vingt-cinq ans: Paul Maréchal, ex-pigiste à l'Humanité qui a voulu vivre la grande expérience du socialisme soviètique et en a conclu que finalement, on faisait mieux...

Les deux hommes vont alors tout faire pour s'attirer les faveurs de Tânhlabith et finir par se livrer une haine implacable lorsque la jeune mère rejoindra Paul.

Ce dernier, conscient des risques qu'il encourt, quitte clandestinement la Tchéchènie avec sa compagne et Laouhylyachatt pour qui il s'est pris d'une affection sincère.

Après six mois de clandestinité et de rudes épreuves, le couple rejoint la France...

Paul Maréchal, dégoutté à tout jamais du socialisme est néanmoins rejetté par sa famille, royaliste légaliste et catholique.

Paul, Tânhlabith, Laouhylyachatt s'installent dans un squatt parisien du 19 ème et, après les privations qu'ils ont connues, font connaissance avec la sub-culture punk venue d'Angleterre....

Paul, denenu Sid, sombre alors dans l'alcoolisme et la drogue, obligeant Tânhlabith à se prostituer afin de pouvoir se payer ses doses d'héroïne....

Tânhlabith, véritable mère courage, multiplie les passes de façon à pouvoir constituer un pécule qui lui permettrait à elle et à son enfant d'échapper à cet enfer...

Huit mois plus tard, Paul/Sid, alors qu'il traverse une violente crise de manque, viole Laouhylyachatt, âgée de dix-huit mois, et la livre à une bande de punks obsédés qui lui feront connaître les pires outrages pendant des heures...excités qu'ils sont par la bière, la drogue et la découverte de la particularité morphologique de l'enfant...

Ce calvaire prendra fin avec l'arrivée de Tânhlabith, accompagnée ce jour là de Tûtshitsûh Grôedhegoe, proxènéte nippo-suédois.

Sa parfaite maîtrise des arts martiaux aidant, Paul/Sid et ses acolytes seront littéralement massacrés par Tûtshitsûh, encouragé en cela par la colère et la douleur de Tânhlabith.

Au lendemain de ce drame, Tûtshitsûh, qui a pris Tânhlabith et son enfant sous son aile, connaît une transfiguration et renonce sur le champ à ses activités pourtant lucratives de proxènète.

(à suivre...)

28 septembre 2005

Ce qu'on ne vous a pas dit...

Détournement de bateau par des corses corcisants et reprise de ce dernier par l'élite de la gendarmerie, ministres en pleines crises existentielles, calamar géant de huit mètres, trois ans pour la chienne d'Abou-Graïb ( il y a là matière à réaliser un hard-trash-nazi/us-porn movie façon Andreas Schnass), corruption généralisée...désarmement de l'Ira(ça m'attriste un peu quand même...), tout cela est bien intéressant mais la censure latente a insidieusement masqué de son voile nauséabond une nouvelle qui relègue les précédentes au rang de douces fariboles pour enfants légèrement attardés...

Quelle est-elle cette nouvelle dont on a voulu vous priver afin de vous(nous) réduire à l'état de veaux incultes (mais De Gaulle l'avait déjà dit...)...

Et bien, faisant fi des risques que cette révélation entraînera ( oui, je parle de risques physiques),je n'hésiterai pas à vous le dire: Robert Merlu est décédé ce matin dans son deux-pièces de Issy-les-Moulineaux.

Je crois comprendre au silence qui résulte de cette information que le nom de Robert Merlu n'évoque rien pour vous ( enfin, pour ceux qui par hasard liraient ces lignes...)....

Robert Merlu, né le 12 mars 1925 à Issy-les-Moulineaux de Marcel Merlu et Germaine Graton a été un personnage complexe que l'Histoire (honte sur elle) a renvoyé au néant déshumanisant de l'anonymat...

Alors que la guerre éclate en 1939, Robert Merlu, âgé de 14 ans seulement, fuit en Suisse après avoir sauvagement massacré ses parents et arrangé son forfait pour incriminer son instituteur aux penchants nationalement -socialisants reconnus...

Après avoir fréquenté les milieux interlopes helvètes pendant quatre années, Robert Merlu rentre en France occupée pour, selon des confidences faites à son plus proche ami dont nous tairons le nom car son fils occupe actuellement une place importante au sein d'un parti politique notoirement connu pour ses affinités avec les anciens dignitaires de la germanie occupationiste... bref, Robert Merlu rentre pour se lancer dans les affaires...

A l'aide d'appuis basés en Suisse, il se lance dans la distribution de chocolat au sein de la Résistance tout en  dénonçant de -ci  de-là quelques maquisards soupçonneux ... Puis il disparaît...

1944... Robert Merlu est à Berlin...

1945... Il est arrêté dans les ruines du bunker, vêtu du sinistre uniforme noir à tête de mort...

Alors qu'un officier soviétique s'apprètait à ordonner son exécution, un obus, soviétique également, tombe sur le groupe... Merlu, maculé de sang et de débris divers (intestins, plâtre, organes internes...)est indemme...

Délaissant ce qui reste de son uniforme,  il endosse ce qui reste alors de celui de l'officier qui lui collait son tokarev sur la tempe...

Titubant et feignant un état de choc parfaitement crédible, il est hospitalisé sous le nom de Vladimir Bougdanov....

Il disparaît  une semaine plus tard...

1950... Robert Merlu est repèré en Argentine où il négocie pour le compte de l'OSS le décompte des criminels nazis qu'il conviendrait d'éliminer pour mieux protéger certains autres individus....

1960... Robert Merlu, de retour en France, se lance dans le mercenariat...

Ce sera alors l'aventure africaine pendant une dizaine d'années... l'après-décolonisation... une époque faste pour se lancer dans les affaires...

1971... mars, j'immigre en France pour des raisons familiales... mais cela n'a rien à voir avec le sujet qui nous intéresse...

1973... choc pétrolier... Robert Merlu est ruiné... il se lie alors aux mouvances terroristes émergeantes...

Illitch Ramirez Sanchez garde un souvenir ému de Bob...

1981 ... si vous vous  rappelez le 10 mai... Robert Merlu apparaît alors parmi les "fidèles" qui suivent le président fraîchement élu...

1985: Robert Merlu fête ses soixante ans en compagnie de ses fantômes...

Installé à Issy-les-Moulineaux, il n'en bougera plus que pour quelques visites privées: Roumanie, Cambodge, Turquie...

2005... vingt années de discrétion plus tard Robert Merlu décède d'une attaque cardiaque dans l'anonymat total...

Il était temps que la vérité soit rétablie....

26 septembre 2005

Et ça continue...

...Suite des conséquences de la crise pétrolière née d'une farouche ...etc ...etc, la manifestation des chauffeurs de taxis comoriens (grands-comoriens) de ces derniers jours pose le problème de la maturité d'une démocratie qui se mesure à l'aune de sa capacité à réprimer les manifestations... la gendarmerie a donc tiré à balles réelles sur les manifestants ... un mort, plus d'une dizaine de blessés...

Quelle confiance le peuple peut-il avoir dans un état dont la gendarmerie est à peine capable de viser juste?

Ce triste constat soulève deux remarques:

- les gendarmes comoriens ne sont plus aussi efficaces qu''ils l'ont été du temps de la GP (Garde Présidentielle diligentée par Bob Denard et consorts);

- les gendarmes comoriens n'appliquent pas la sacro-sainte règle scotlandyardienne du "shoot-to-kill" ...

Des esprits chagrins me feront remarquer que vu leur efficacité à manier les flingues, la mise en pratique de cette règle peut sembler dérisoire... ce à quoi je répondrai que c'est en forgeant qu'on devient forgeron et en tirant juste qu'on peut devenir un bon gendarme ... Les évènements de la grotte d'Ouvéa (pour ceux qui s'en souviennent) en sont un exemple frappant.

22 septembre 2005

Fallait bien que ça arrive....

Conséquence directe d'une farouche volonté humaniste visant à faire jouir le peuple irakien des charmes de la démocratie, la crise pétrolière que nous subissons de plein fouet (les prix des préservatifs ont augmenté de façon inversement proportionnelle à leur résistance) m'amène à suggérer une solution: envahissons les pays producteurs de pétrole, façon johnny s'en va-t-en guerre et confisquons-leur leurs réserves!

Cependant il est à craindre que ce genre d'initiative ne se voit encore sanctionnée par la puissance des fatwas du bon mollah Omar qui, comme les services de renseignements U.S viennent de l'annoncer est responsable des deux cyclones kamikazes qui travaillent à la modification de l'espace urbain et rural de cette grande nation qui ne saurait tarder à imploser... si le bon gouvernator californien n'y met pas du sien...

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